Chant'Essonne

MILITANTISME OU AM0UR ?

Chant'Essonne - Le 1 juillet 2000

Merci de l'attention et de la chronique que vous avez bien voulu consacrer à mon dernier (et premier) album. S'en sont suivis des contacts avec une dizaine de vos lecteurs (des particuliers ... des radios ...), dont certains, je dois le dire, intrigués par la partie la plus critique de l'article. Le côté "sexuellement militant trop présent qui risque de (m')enfermer" peut certes avoir provoqué chez vous "un seul regret", il n'en reste pas moins que d'autres sont touchés de retrouver des histoires d'amour plus proches des leurs en chanson, sans le fastidieux exercice d'identification-transposition (masculin-féminin) auquel nous obligent la plupart des textes entendus ici et là. D'autre part (et avec un peu de mauvaise foi, car je ne renie pas du tout ce côté militant), pourquoi taxer de militant ce qui n'est qu'affirmé: Par le caractère minoritaire de cette affirmation, qui justifierait qu'on la laisse sous silence'? Taxerait-on Aznavour de militant de l'hétérosexualité ? Non, bien sûr, il s'agit là de chansons d'amour, et non de chansons sur/ou traitant de l'hétérosexualité. Mon (notre) militantisme finira, perdra sa raison d'être, quand on verra dans des chansons comme les miennes (et d'autres) l'histoire d'amour avant de se demander vers qui elle est dirigée. Même s'il y a une dimension provocatrice (revendiquée) du fait de la minorité, quand j'écris une chanson ou que j'embrasse mon copain dans la rue et où je veux, je ne fais pas du militantisme, j'aime. Bien à vous, et avec encore mes remerciements militants, provocateurs… et affectueux.
Nicolas BACCHUS - TOULOUSE
Bien heureux que cette chronique ait suscité autant de réactions, y compris dans sa partie la plus critique. Cette remarque n'aurait pas eu lieu si nous n'avions pas aimé le CD. Depuis, nous avons eu l'occasion de rencontrer Nicolas, de le voir sur scène et ce "regret" s'est effacé de lui- même.
 
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