CHORUS - Les cahiers de la chanson (Daniel PANTCHENKO)
Chronique CD
CHORUS - Les cahiers de la chanson (Daniel PANTCHENKO) - Le 21 septembre 2002
Après un premier opus au titre éloquent (Coupe dimmondes
et autres réjouissances populaires) et quelques 350 spectacles à travers la France, Nicolas Bacchus récidive de plus belle avec ce live enregistré au Bijou, à Toulouse.
Plaçant son tour de chant entre deux parenthèses signifiantes signées Jean Richepin : «Les Petiots», «Oiseaux de passage»-, il balance à voix vibrante son besoin dabsolu, à la gueule dune société où lhypocrisie prospère : «Jsuis pourtant pas difficile, tu sais bien / A part tout, jdemande rien / Pour guérir ma solitude je prends / Nimporte quel merdique amant »
Homosexuel, Nicolas Bacchus chante sans fard ses amours comme le reste, cest-à-dire tous sentiments exacerbés, toute révolte à nu. Entre longs intermèdes parlés, à la Philippe Val, et chansons essentiellement de son cru, il a sans conteste un énorme talent. On peut ne pas partager tous ses coups de gueule, mais quelle voix, quel sens du public, quelle patte ! Quel humour aussi, à limage de sa version irrésistible du «Petit âne gris» dHugues Aufray. A découvrir durgence.
Daniel PANTCHENKO
CHORUS N°41/Automne 2002
Plaçant son tour de chant entre deux parenthèses signifiantes signées Jean Richepin : «Les Petiots», «Oiseaux de passage»-, il balance à voix vibrante son besoin dabsolu, à la gueule dune société où lhypocrisie prospère : «Jsuis pourtant pas difficile, tu sais bien / A part tout, jdemande rien / Pour guérir ma solitude je prends / Nimporte quel merdique amant »
Homosexuel, Nicolas Bacchus chante sans fard ses amours comme le reste, cest-à-dire tous sentiments exacerbés, toute révolte à nu. Entre longs intermèdes parlés, à la Philippe Val, et chansons essentiellement de son cru, il a sans conteste un énorme talent. On peut ne pas partager tous ses coups de gueule, mais quelle voix, quel sens du public, quelle patte ! Quel humour aussi, à limage de sa version irrésistible du «Petit âne gris» dHugues Aufray. A découvrir durgence.
Daniel PANTCHENKO
CHORUS N°41/Automne 2002