Intra Muros (Toulouse)

Revoilà Nicolas Bacchus

Intra Muros (Toulouse) - Le 16 juin 2004
Et revoilà Nicolas Bacchus ! Depuis son départ dans la capitale, il y a deux ans, les occasions de le voir et l'entendre sont devenues plutôt rares.
Aussi son passage à Toulouse dans la semaine n'est à rater sous aucun prétexte. Histoire de se remettre dans l'oreille ses chansons délicieusement engagées, vénéneusement poétiques, totalement rentre dedans, tendrement provocantes et sauvagement passionnées.
"En ce moment, je n'écris pas énormément. J'attends l'été. Depuis que je suis à Paris, j'essaye de devenir chanteur et surtout de le rester ! J'ai fait quelques bonnes premières parties (Juliette, Philippe Val, Bénabar...), quelques émissions de radio. J'ai eu quelques articles dans la presse... Et puis j'ai joué en Suisse, à Marseille, en Alsace... Sinon c'est difficile de jouer à Paris. A part quelques bars, il n'existe pas de lieu qui programme. Il faut louer une salla qui souvent coûte cher et faire ta promo pour faire venir le public. Par contre, on peut y rencontrer des gens qui programment ailleurs."
Et c'est en trio que Bacchus chantera quelques nouvelles chansons, quelques reprises (on parle de chansons de Michèle Bernard, des Malpolis, en passant par Bernard Joyet et Jeanne Cherhal), exhumera des perles, explorera les plus grands et interprètera de nouvelles versions des chansons que l'on peut retrouversur "Coupe d'Immondes..." un autoproduit et sur "Balades pour enfants louches" (Mosaic Music), un album sorti il y a deux ans. Un trio comprenant, outre Bacchus à la guitare, Vincent Trincal au violoncelle et Michel Herblin à l'harmonica. "Les nouveaux arrangements sont le fruit d'un travail en commun. Certaines chansons ont vraiment pris une autre gueule, d'autres ont subi un léger coup de booster. Mon souci était que ces nouveaux arrangements ne fassent pas perdre le côté réactif de mon spectacle. Je peux arrêter une chanson s'il se passe quelque chose dans la salle, je peux la planter au milieu pour dire une connerie. Seul, c'est facile, à plusieurs, cela se travaille pour pouvoir repartir sans être obligé de compter 1, 2, 3, 4... Il est évident que l'arrivée de musicien m'a obligé à revoir la construction de mon tour de chant."
Jean-Philippe BIRAC
http://www.intramuroshebdo.com
 
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