Album «A table»
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Connaissez-vous l’histoire
De ce petit gangster
Qui s’appelait Edouard
N’avait ni père, ni mère
Lisait des Série Noire
Et draguait la postière ?
Il berçait des milliards
Brillant sous ses paupières
Mais pour manger et boire
Passait la serpillière
Et frottait les crachoirs
D’un bar-tabac désert
Pour pas finir taulard
Il va voir sa grand-mère
Qui lui dit : Si ça foire
Tu es bon pour les fers
Et moi, pour le mouroir.
Pour pas se faire avoir
Faut jouer les faussaires
Monter un canular
A effet somnifère
Quand ils s’ront dans l’brouillard
On passe par derrière
Les flics et les Beaux-Arts
Elle passe par les commères
Pour ébruiter l’traqu’nard
Puis envoie la postière
Quand tout paraît peinard
Au milieu des Renoir
La rouquine incendiaire
Ripe sur son foulard
Et, en tombant part terre
Décroche une œuvre d’art
Et finit jambes en l’air
Apparaît l’commissaire
Qui mâchouille un cigare
Au volant d’sa Rover
Il croit pas au hasard
C’est dire s’il a du flair
Mais les flics sont veinards
Ils remontent la filière
Edouard, sur le trottoir
A perdu son rosaire
Un petit peu plus tard
Ils coffrent la postière
Les Voleurs d'Ivoire
Connaissez-vous l’histoire
De ce petit gangster
Qui s’appelait Edouard
N’avait ni père, ni mère
Lisait des Série Noire
Et draguait la postière ?
Il berçait des milliards
Brillant sous ses paupières
Mais pour manger et boire
Passait la serpillière
Et frottait les crachoirs
D’un bar-tabac désert
- Et pourtant, tous les soirs
Dans un musée d’Anvers
Convoitant les ivoires
Qui prenaient la poussière
Il rêvait du grand soir
Le nez collé au verre.
Pour pas finir taulard
Il va voir sa grand-mère
Qui lui dit : Si ça foire
Tu es bon pour les fers
Et moi, pour le mouroir.
Pour pas se faire avoir
Faut jouer les faussaires
Monter un canular
A effet somnifère
Quand ils s’ront dans l’brouillard
On passe par derrière
- Ayant besoin d’une star
Pour piéger l’adversaire
Elle rajoute aux pillards
La pimpante postière
Qui répond, c’est notoire
Au doux nom de Xavière
Les flics et les Beaux-Arts
Elle passe par les commères
Pour ébruiter l’traqu’nard
Puis envoie la postière
Quand tout paraît peinard
Au milieu des Renoir
La rouquine incendiaire
Ripe sur son foulard
Et, en tombant part terre
Décroche une œuvre d’art
Et finit jambes en l’air
- L’alarme joue du Mahler
Panique dans les couloirs
Pour secourir Xavière
La vieille et son Edouard
En pompier et pompière
Passent par les objets d’arts
Entre les gyrophares
Le fiston, la grand-mère
A deux doigts d’être hilares
Jouent les hôtesses de l’air
Evacuant les ivoires
Planqués dans la civière
Apparaît l’commissaire
Qui mâchouille un cigare
Au volant d’sa Rover
Il croit pas au hasard
C’est dire s’il a du flair
Mais les flics sont veinards
Ils remontent la filière
Edouard, sur le trottoir
A perdu son rosaire
Un petit peu plus tard
Ils coffrent la postière
- L’incroyable grand-mère
Pour stopper les déboires
Trottine au ministère
En tailleur léopard
Fait dessaisir l’affaire
Oh ! Il suffit d’y croire
Dans les jolies histoires
Les policiers amers
Finissent dans un bar
A commander des bières
Les tous petits loubards
Epousent les postières
Et les mamies anar
S’envoient les commissaires
Les tous petits loubards
Epousent les postières
Et les mamies anar
S’envoient les commissaires