Album «La verVe et la Joie»
Trouble ode (avec Yoann Ortega)
Luc TALLIEU / Nicolas BACCHUS / Nicolas BACCHUS / Michel Rousset
Mais bon sang que c’est dur
De nos jours, je vous jure,
De manger à sa faim.
Avec tout ce qui court
Dans les veines de l’amour,
Bien souvent je m’abstiens.
Je me souviens du temps
Où le premier cou tendre
Faisait très bien l’affaire.
Jeune fille ou jeune homme
Ils étaient pour ma pomme
Sur les grandes artères.
Moi qui déteste les toasts,
Qu’un inconnu m’accoste,
Je file au baccara.
Je me mêle à vos fêtes
Pour la comtesse refaite
Qui me sustentera.
Nous n’sortons que la nuit,
Quand les regards pressants
De tous les bien-pensants,
Sont encore endormis.
Dans les bals au château
Sous les loups, sans mentir,
Faut compter au bas-mot,
Pour trois vamps un vampire!
Derrière des glaces sans tain
Je repère le mondain,
Au boudoir, le boudin
Qui offrira son cou
Et son corps en dessous
À mes crocs, …ou aux miens!
Dis, quelle noce feras-tu
La semaine prochaine?
Y a deux mariages princiers.
Les mariages ça me tue,
Je préfère les baptêmes,
On boit peu, mais bien frais!
Ça fait cent ans ce soir
Qu’on vit dans ce manoir
Tout près de l’océan.
Je rêvais d’Atlantide
Moi d'une bonne carotide
À me mettre sous la dent.
Refrain
Est-ce le vent du désir
Qui tend la voile de mon navire
Et souffle à mon oreille ?
Il y a des vents pires
T'as de la veine : j'aspire
Toujours à ton éveil…*
Suis-moi aux bacchanales
Je te vois rire sous cape…
Au bord du grand canal
En attrapant la mienne…
Et buvons, sexe en sus
Nos sangs riches comme
Rhésus
* "J'aspire toujours à ton éveil" : Expr. (déb. XXIè) 1.- class. Je souhaite sans cesse tes progrès 2.- fam. Je te suce tous les matins (ndlr)